Laragne-Montéglin : votre prochaine destination pour un séminaire à la montagne

Laragne-Montéglin joue un rôle essentiel pour les habitants du bassin Sisteron-Buëch et attire toute l’année des visiteurs notamment dans le cadre de séminaire à la montagne. La ville offre en effet un environnement agréable à ses résidents et un accueil chaleureux aux touristes qui se détendent sous les platanes ombragés ou déambulent dans ses rues animées.

Les incontournables gorges de la Méouge

Au cœur du Parc naturel régional des Baronnies provençales, à 5 km au sud-ouest de Laragne, les gorges de la Méouge s’étendent, reliant la Drôme provençale aux Hautes-Alpes par une route sinueuse sur une dizaine de kilomètres entre Barret-sur-Méouge et Châteauneuf-de-Chabre, le long de la Méouge. La rivière, d’une teinte turquoise saisissante, danse en cascades, forme des tourbillons et des vasques, créant des plages de galets lisses au fond de gorges profondes et verdoyantes, baignées de chaleur et de lumière. Désignées comme une Merveille des Hautes-Alpes, les Gorges de la Méouge sont réputées pour les activités de baignade et de promenade… En tant que réserve biologique, elles constituent l’un des joyaux du territoire Sisteron Buëch.

Des panneaux explicatifs sur la faune, la flore et la géologie sont disponibles pour les curieux : vous vous trouvez dans un site Natura 2000, abritant une richesse végétale comprenant des plantes alpines, provençales, méditerranéennes, ibériques et même d’Afrique du Nord. Ce site offre une variété de milieux naturels (cours d’eau, falaises, tufs calcaires, forêts) où évoluent des espèces remarquables telles que le barbeau méridional ou le lézard ocellé. Pour en apprendre davantage sur la géologie, la faune et la flore, une visite audio-guidée est également proposée.

Les passionnés d’histoire peuvent admirer un vieux pont roman à trois arches, très bien préservé, ainsi que les vestiges d’un moulin emporté par une crue en 1901. Souvent confondu à tort avec un « Pont Romain », il remonte probablement au 14ème siècle ! En surplomb des gorges, le village perché de Pomet offre un panorama magnifique.

Château de Laragne

Son développement a pris un tournant majeur au XVIIe siècle avec la construction, en 1609, du superbe château par Gaspard de Perrinet, seigneur d’Arzeliers. Ce château reste un pilier de la ville : sa façade donnant sur la Place des Aires a été récemment restaurée, de même que sa toiture. Explorez ses abords pour mesurer son importance et prenez le temps d’admirer la porte d’entrée sur la place de la Fontaine. À l’intérieur, les caves voûtées abritent le musée, ouvert en été et pendant les expositions temporaires, avec une entrée gratuite.

Sisteron, le bijou voisin de Laragne

Sisteron, souvent appelée la perle de Haute-Provence, est imprégnée d’une histoire riche, où triomphes et épreuves se sont succédé. Aujourd’hui, elle brille comme l’une des villes majeures des Alpes de Haute-Provence, baignée par le doux ensoleillement méditerranéen et entourée d’un paysage qui évoque déjà les sommets alpins.

Son patrimoine historique remarquable, en harmonie avec un cadre naturel exceptionnel, vous envoûtera. Couronnant la ville sur son rocher, la Citadelle-forteresse offre un panorama architectural varié, témoignant des XIIe, XIVe, XVIe, XVIIe et XIXe siècles. Désormais, elle abrite la chapelle Notre-Dame du Château et deux musées.

La vieille ville, arborant ses toits de tuiles anciennes, s’étend au pied de la Citadelle le long de la rive abrupte de la Durance. Ses petites places ombragées, agrémentées de fontaines, se découvrent au fil des ruelles pittoresques, offrant un charme authentique.

Depuis les terrasses de la Citadelle, une vue imprenable sur la vieille ville et les rives de la Durance s’offre à vous. Des petites plages aménagées au bord de l’eau enchantent les petits et les grands lors des journées estivales ensoleillées.

La montagne de Lure

Ce lieu, situé dans les Alpes-de-Haute-Provence, se détache de la chaîne des hauts sommets des Alpes du Sud. Cette montagne, dominante et isolée, surplombe les terres de Forcalquier, l’est du Luberon, et les contrées chères à Jean Giono dans les Hautes-Alpes de Provence. Labellisée réserve de biosphère par l’UNESCO, la montagne de Lure est un véritable terrain de jeu pour les amoureux de la nature.

Culminant à 1825 mètres d’altitude, ce sommet emblématique des Préalpes de Haute-Provence partage sa formation géologique avec le plateau d’Albion et le célèbre Mont Ventoux. Baignée par des influences à la fois alpines et méditerranéennes, elle abrite une faune et une flore uniques, offrant une palette de paysages captivants.

Les passionnés d’entomologie y découvriront une variété remarquable d’insectes, notamment une riche diversité de papillons tels que les laineuses du prunellier, les azurés du serpolet et les sphinx bourdon. On y trouve également une abondance de criquets, sauterelles, et coléoptères (carabes, capricornes, etc.) sur ce site classé et préservé.

Au cours de leurs randonnées, les visiteurs peuvent croiser des cerfs élaphes, des chamois, des chevreuils, voire des loups. Les reptiles, y compris la vipère d’Orsini, évoluent également dans les clairières, les prairies et les pelouses alpines. Dans le ciel, une kyrielle d’oiseaux – faucons pèlerins, grands-ducs, chouettes de Tengmalm, aigles royaux, aigles bottés, circaètes Jean-le-blanc, busards – offrent un spectacle majestueux avec leurs vols, partageant cet espace avec des espèces discrètes mais tout aussi précieuses telles que les guêpiers d’Europe, les merles de roche, les petits gravelots, les pics noirs, et de nombreuses chauves-souris qui ont élu domicile sur la montagne de Lure.

La flore, qu’elle soit en forêt ou dans les prairies d’altitude, est également remarquable. L’Ancolie de Bertoloni, une espèce endémique des Préalpes, éclot dans les éboulis au pied de la crête sommitale. Quelques genévriers thurifères, des arbres endémiques de certaines régions du bassin méditerranéen, peuvent également être observés, bien que menacés d’extinction.

Orpierre, village voisin célèbre pour ses parois rocheuses

Orpierre, le paradis de l’escalade ! Prenez un rocher de qualité, ajoutez-y une diversité exceptionnelle, 300 jours de soleil par an, et une ambiance conviviale dans un petit village au pied des parois… C’est la recette magique des splendides falaises d’Orpierre, classées parmi les 10 meilleurs sites d’escalade en France ! Orpierre est une « destination soleil » internationale, où la saison d’escalade se déploie de mars à novembre, dans une atmosphère provençale chaleureuse. Avec des voies entre 700 et 1200 mètres d’altitude, jouant avec l’ensoleillement, vous trouverez toujours de la fraîcheur en été et du soleil au printemps et en automne.

Le village, niché entre les parois rocheuses, vit au rythme des saisons et des grimpeurs qu’on peut observer depuis la place centrale, explorant les surplombs de la falaise du Château, les dalles du Belleric ou les sommets du Quiquillon. Bienvenue dans le « village à escalader ».

Avec plus de 600 longueurs d’escalade bien équipées, de tous niveaux (du 3a au 8c) et des inclinaisons variées, chacun y trouve son bonheur. Ajoutez à cela un magasin d’escalade au pied des falaises, des professionnels disponibles, deux salles d’escalade dans les campings d’Orpierre et une atmosphère conviviale… L’envie est forte de garer la voiture et de se plonger dans la vie d’Orpierre ; ici, tous les secteurs sont accessibles à pied depuis le village !

Ces étranges constructions que l’on croise souvent dans les champs. Leur toit surélevé sur trois côtés et les carreaux vernissés autour des entrées protègent les pigeons des prédateurs tels que les fouines, les rats, les belettes ou les rapaces.

Orpierre est également réputé pour son « or bleu » ! En juillet, depuis les hauteurs des falaises, on peut apercevoir de jolies taches bleues dans le paysage… Ce sont les champs de lavande en fleur ! La région est idéale pour cultiver la lavande, cette petite fleur bleue qui fait le bonheur des habitants et des visiteurs depuis quelques années.

Mont-Dauphin

Les Hautes-Alpes ont captivé Vauban, et Mont-Dauphin est l’un des fleurons du Réseau des sites majeurs de cet architecte emblématique. Édifiée à la fin du règne de Louis XIV, cette place forte est désormais un site touristique incontournable.

 

La commune de Mont-Dauphin renferme également des joyaux comme la chapelle Saint-Guillaume et l’église Saint-Louis, qui séduisent les passionnés de patrimoine visitant la région.

Jardin du Lautaret

Basé à Villar d’Arène, cet endroit est une expérience botanique exceptionnelle. S’étendant sur 2 hectares à une altitude de 2 100 mètres, au col du Lautaret, dans les Hautes-Alpes, il abrite plus de 2 000 espèces de fleurs alpines et de montagnes du monde. Connu comme l’un des plus beaux jardins d’Europe, il se distingue par sa collection végétale variée et son harmonie avec le paysage montagneux. 

Ce jardin botanique alpin offre un cadre paysager unique, préservant une diversité de plantes d’altitude provenant de différentes régions mondiales. Associé au CNRS et impliqué dans plusieurs réseaux scientifiques, il met à disposition ses installations, développe de nouvelles initiatives et soutient la recherche sur les plantes et les impacts des changements climatiques en milieu montagnard. Parallèlement, ce jardin participe à des programmes de préservation des espèces végétales menacées et étudie la vie végétale dans des environnements extrêmes. Des visites guidées gratuites sont organisées quotidiennement en juillet et août.

Téléphérique de La Grave, basé à La Meije

Ce lieu offre une expérience à la fois contemplative et riche en sensations fortes. En atteignant le col des Ruillans à 3211 mètres d’altitude et le glacier de la Girose, vous serez éblouis par des panoramas spectaculaires. En été, laissez derrière vous les prairies fleuries pour découvrir un univers de roche et de glace.

Filature de Chantemerle Longo Maï à St Chaffrey, implanté à Serre Chevalier

Cet endroit propose des visites guidées pour découvrir le processus de transformation de la laine de moutons jusqu’à la création de vêtements. Cette filature, organisée en coopérative autogérée, transforme la laine des moutons locaux en couvertures, pulls et chemises aux teintes naturelles, disponibles dans la boutique attenante.

Maison des Bêtes, présent à Laine

La Maison des Bêtes à Laine à Cervières, ferme contemporaine implantée dans les Alpages préservés de la Vallée de Cervières, accueille les visiteurs. Spécialisée dans l’élevage traditionnel de brebis et d’autres animaux de la basse-cour à échelle humaine, elle produit de la viande d’agneau de qualité. Cette ferme propose également une gamme de laines naturelles et colorées issues de la tonte des brebis, disponibles à la vente sur place en circuit court. La laine obtenue a reçu le label « Hautes Alpes Naturellement ». Durant la visite, découvrez le processus de travail de la laine, de la tonte jusqu’au fil.

Cité Vauban

La visite de la cité Vauban, ville fortifiée de Briançon, vous plongera dans l’histoire de la ville. Explorez les ruelles pittoresques en compagnie d’un guide-conférencier pour découvrir le riche patrimoine architectural de la ville, ses fortifications conçues par Vauban, ainsi que la Collégiale et l’auditoire du roi, où est exposée une copie du plan-relief de Briançon.

Mine d’Argent du Fournel

La Mine d’Argent du Fournel à l’Argentière-la-Bessée offre une plongée dans le quotidien des mineurs d’autrefois. Ce village minier du XIXe siècle, préservé grâce à des fouilles archéologiques, propose des vestiges uniques tels que des galeries souterraines, des espaces d’extraction et des machineries minières. Les fouilles ont révélé des systèmes de pompage, des roues hydrauliques et des treuils, témoins de l’exploitation du filon jusqu’à 80 mètres sous le lit du torrent. Pour plus d’informations, contactez le 04 92 23 02 94.